[presse] quand Vinci veut rencontrer les maires à propos du GCO

 

La rencontre entre Vinci et quelques élus du Kochersberg a été relatée dans la presse.

Alors que les représentants de Vinci s’attendaient à rencontrer le maire de Kolbsheim pour lui présenter le projet de GCO, ils ont eu la surprise d’être attendus non par 1 élu … mais par plusieurs élus des communes environnantes, qui ont tous rappelé leur détermination à lutter contre ce projet, inadapté et climaticide.

Voir l’article des DNA paru le 27 février 2016 (extraits) :

Capture-GCO-160227-DNA« La convention de concession tout juste publiée au journal officiel, Vinci – plus précisément sa filiale Arcos, spécialement créée pour le projet – s’est lancé dans une tournée des édiles concernés. Soit une vingtaine de mairies à visiter jusqu’à mi-mars. Mais, surprise à leur arrivée vendredi dernier à Kolbsheim, où le premier magistrat Dany Karcher avait convié cinq élus voisins (*) afin, explique-t-il, de rééquilibrer le rapport de force et de rendre un tant soit peu publique cette réunion. »

Le concessionnaire, surpris par cet accueil et venu lui aussi en nombre (cinq personnes), annonce d’emblée la couleur : « On est là dans une démarche de politesse car on va vivre 54 ans ensemble [NDLR : c’est la durée de la concession] dont quatre ans d’intenses activités » avance Jean-Luc Fournier, en charge de la communication du concessionnaire qui, via son autre filiale Socos, prend également en charge la construction et la conception de ce contournement de 24 km à 2 x 2 voies reliant Duttlenheim au sud à Vendenheim au nord et destiné à désengorger l’arrivée sur Strasbourg en aspirant le flux des camions. « Mais cela suppose que l’A35 soit déclassée » reprend Luc Huber, maire de Pfettisheim. C’est vrai, et ce problème n’est toujours pas réglé.

Autre grief soulevé par nos maires contestataires, tous membres du collectif GCO-non merci : le bien-fondé d’un tel contournement et ses conséquences écologiques. Intense débat mais qui n’est pas du ressort de Vinci. « Nous sommes missionnés par l’Etat » appuie André Griebel, directeur de Socos. « Vous avez la légalité avec vous mais nous, on a la légitimité ainsi qu’une responsabilité sociétale par rapport à nos concitoyens », rétorque René Wunenburger, maire de Griesheim-sur-Souffel. »

 

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