[COMMUNIQUE] Foire européenne : le collectif GCO Non merci demande à rencontrer Manuel Valls

 

COMMUNIQUE PRESSE
par le collectif GCOnonMERCI, le 31 août 2016.
« A l’occasion de la Foire européenne de Strasbourg, inaugurée cette année par le Premier ministre, Manuel Valls, ce dernier ne manquera sûrement pas d’insister sur l’intérêt et l’urgence qu’il y a à réaliser le projet de GCO et sur sa détermination à le mener à bien. Il confirmera ainsi, comme l’ont déjà fait Roland Ries et d’autres, sa soumission au lobby des dirigeants de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) et de Vinci.

Le Collectif GCO Non merci (coordination d’élus, de citoyens, d’agriculteurs et d’associations) considère quant à lui que ce projet est autant inutile que désastreux compte tenu des enjeux actuels, notamment climatiques. Que le GCO soit une opportunité financière pour Vinci et quelques groupes du BTP n’est pas contestable. Mais qu’en est-il réellement de son utilité pour les nombreuses entreprises dont beaucoup seront présentes à la Foire européenne ? Non seulement il ne soulagera pas significativement le trafic sur l’actuelle A35, mais son utilisation sera payante, y compris pour les entreprises ! Ont-elles bien mesuré le caractère fallacieux de la propagande de la CCI ?

Quant à son aspect néfaste, il suffit de constater le nombre de records de chaleur qui sont tombés cette année pour se rendre compte que le changement climatique est une réalité, dont la cause première est liée à la combustion d’énergies fossiles, et notamment dans le domaine des transports. Comment un gouvernement qui s’est enorgueilli de la réussite de la COP 21 peut-il continuer à promouvoir des projets qui vont autant à l’encontre des principes signés ?

Les membres du  collectif GCO Non merci souhaitent développer des solutions de bon sens pour répondre efficacement et durablement aux besoins de déplacements.

Au-delà de l’aménagement du territoire, ce sujet appelle une intervention rapide des plus hautes autorités de l’état, que le Premier ministre est le plus à même d’initier.

C’est pour évoquer ces points que le collectif GCO Non MERCI a demandé à rencontrer Manuel Valls, car seul le pouvoir politique est en mesure aujourd’hui d’arrêter une telle erreur d’aménagement pour lui substituer une véritable politique de déplacements responsables.

Il s’agit bien de stopper le projet, qui fait encore l’objet de plusieurs recours en justice, et dont la déclaration d’utilité publique initiale ne correspond plus à la réalité. Il n’est pas trop tard pour changer de cap !

La mobilisation contre ce projet, qui ne faiblit pas, témoigne aussi d’une rare incompréhension des attentes des citoyens : il est à souhaiter que ceux-ci s’en souviennent lors des prochains scrutins.

Au-delà des cabanes et de la réserve du Bischnoï, d’autres actions sont prévues cet automne pour rappeler aux alsaciens qu’endettement et pollution n’ont jamais favorisé le développement, encore moins durable… »